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Meetreben

Pulsions du week-end.

6 Octobre 2014, 20:21pm

Publié par walkwithhorse

Changement de temps, période de chasse, pulsions hormonales, quelque soit la raison, un vent de douce folie a régné sur l'écurie ce week-end.

Samedi, j'ai voulu sortir Reben en premier car il n'était pas sorti la veille. Le temps était agréable, il n'y avait pratiquement personne et je l'ai donc emmené brouter sur le chemin habituel où l'herbe contrairement aux prés est encore drue. Oui mais une fois arrivés, un cheval embarquait dans un van plus loin, et Reben s'est agité, mis debout et pris un antérieur dans la longe me privant du bras de levier nécessaire à l'empêcher de m'échapper. Donc mon fugueur qui récidive à peu près une fois par an et de manière assez imprévisible, se tire droit devant jusqu'au pré du chêne où je mets habituellement tous les autres, tourne dans le pré contigü et va dire bonjour à un hongre qui se trouve dans la petite enclave pendant que je m'essouffle pour arriver à sa hauteur le pré voisin abritant plusieurs juments. Je récupère l'évadé qui se met à brouter tranquillement mais je préfère mettre de la distance entre ces dames qui arrivent doucement. Fort heureusement ce pré a deux issues et nous sortons à l'opposé c'est plus sûr. Sur le milieu du trajet Boudin me donne du fil à retordre, il veut brouter près du pré des juments mais je n'y tiens pas plus que ça, étant donné le peu de fiabilité du caveçon et de l'entêtement dont peut faire preuve ledit Boudin s'il lui prend fantaisie. Après quelques tours de valse, Reben retourne chez lui.

Dimanche c'est au tour des juments de déclencher les chaleurs et entre elles elles sont assez infectes, susceptibles et debout au box, Chica refuse d'aller au pré et fait demi-tour au galop au dernier moment. Volga cherche des noises à Shona qui réplique. Irun comme à son habitude s'évade du pré pour aller brouter dans le champs car les fils du pourtour viennent d'être retirés et au lieu de rester sur le chemin, il se retrouve dans la nature. La seule manière de le ramener est de rentrer les deux autres. Quand ils les voit partir il se rapproche et quand nous tournons, il panique et nous rejoins plein galop mais à bout de souffle à cause de son emphysème, il ne mangera pas son repas de midi. Aujourd'hui tout le monde a été longé ou travaillé en liberté au manège histoire de rompre avec les mauvaises habitudes de ce week-end et aussi pour rentrer progressivement dans le rythme hivernal.

Je prends également mes marques pour jongler entre travail des chevaux et intendance afin de trouver le planning le plus rationnel.

Pulsions du week-end.
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